La carpe Koï
Depuis très longtemps, les Chinois élèvent les carpes au même titre que les vers à soie. En 475 avant JC, des écrits de Fan Li relatent cet élevage. Ces carpes sont appelées MAGOï. Elles sont entièrement noires.
Puis durant l'âge Yayoï (-300 av JC) de nombreux Chinois migrent vers le Japon et y apportent la riziculture, la poterie, et le MAGOï. Jusqu'au 18ème siècle, les Japonais élevent les carpes Magoï dans les rizières et les utilisent comme complément alimentaire du riz.
Au 18ème siècle, les fermiers du petit village de Yamakoshi (près des monts Niigata) effectuent les premiers croisements des Magoï par consanguinité et obtiennent des carpes rouges appelées Higoï (carpes rouges).
Au début du 19ème siècle, les carpes miroirs font leur apparition suite à des croisements effectués en Allemagne. Les Japonais effectuent leurs propres croisements entre leurs Higoï et ces carpes Allemandes (Doïtsu), donnant naissance aux premières variétés de carpes Koï (Nishikigoï). Depuis, de nombreuses variétés ont été créées à partir de croisements et le monde entier apprècie les carpes koïs.
Au Japon, la carpe koï reste l'emblême national.